avant tout, être un grand homme et un sain pour soi-même
Baudelaire, Oeuvres posthumes, Mon coeur mis à nu
3 commentaires:
Pr B.
a dit…
Pr,
Je vais me lâcher un peu sur ton blog (t'inquietes, rien de bien ouf) et je te mets ci dessous un poème de...de... bah de moi en fait, tout simplement. Oui, je sais, je me lâche un peu, mais, why not ? and who cares ? C'est forcément un peu perso. et je pense que tu comprendras pas mal de truc (si tenté soit que je ne m'abuse à considérer que vous me connaissez plutôt pas mal !). Bref, j'arrête le prologue, tu me diras ce que tu en penses !
Et maintenant ?
"L’hier de demain est Passé. Trop tard… Passé. Comme à chaque fois. Trompe la mort et tais-toi !
Balaie tes chemins, Balaie ceux des autres : tu n’as que cela À faire.
Peu d’affaires, un voyage léger. Car il voit l’âge s’avancer, Et le vent gonfle les voiles… Voilées, irrémédiablement,. Violer comme un oiseau… Voler comme… Comme tout le Monde !
Aile n’a donc pas voulu venir ? Finalement. Conte classique, compte rond En définitive.
Toutes ces « elles » et tu ne voles toujours pas ? Mais ne planerais-tu pas déjà ? Ne vois-tu pas la terre à tes pieds, Qui rougit de plaisir. La terre est rouge comme un Citron.
Et que faire une fois que l’on a tout Visité, arpenté, souillé ( ?) Sois assez sage Pour ne pas croire que Tu sais ce que tu ne sais pas.
Mais la philosophie ne s’enseigne pas. Et qui voudrait la prendre ? L’apprendre ? Impossible ! Elle n’est pas à vendre.
À jeudi donc. À ce futur Mois ou tu seras… Avec moi ? Aurons-nous le même toit ? Assez ! À Séoul par exemple ?
L’Asie dis-tu ? L’asile te tue. Sans l’Afrique : Noces d’argent. Notes d’or saupoudrées sur Toutes les matinées. Pire ? L’Empire du Mali, Les plaines de Mongolie.
Tout n’a qu’une terre. Tu n’as qu’une lune… Enterres-toi donc là, près de ce Faux feux Filet, Fait d’ortie.
Eussiez-vous souhaité Que je me laissasse faire ? L’Homme est née libre Et partout il est en Enfer ! Une espèce d’espèce rare : Sale homo Farber ! Tu n’es qu’une invention Récente.
Qu’homonyme. Trop simple. Comme à chaque fois… Parce ce que c’est toi. Parce que l’on aura toujours qu’un seul Toit. La voilà ! La voie lactée pardi !
Incontinentes planètes, Vous tuerez tous ceux qui Oseront vous Approcher…
« Baises la main que tu ne peux mordre, Et prie pour qu’elle soit brisée ».
Où dit-on cela ? Qu’importe les frontières, Effronté ! Il y en aura bien assez Pour tout le monde !
T’es errant ? Tellurique : planète lunatique ! Enfin l’on retombe sur ses « pieds », Sans savoir cependant Ce que l’on a fait des racines.
Toutefois, le sol a ses Raisons, Que seule la raison Ignore.
Implore au lieu de… Au lieu d’utopie, l’uchronie. Bien plus poétique, Et toc !
Et maintenant ? Rien, le vide du néant. Ce vide à moitié plein Que tu…Que tu… Que tu Tiens dans ta main ?
Berce-toi de ceci Ou de cela. Il vaut mieux tout gâcher Que ne rien faire du Tout !
La vérité, c’est du gâchis. Elle n’existe que pour ceux qui Maîtrisent Le mensonge. Celui qui ment Vie !
Jalouse vérité que chacun croit Détenir. Retenu comme détenu. Tu n’es qu’une croyance, Tout n’est que croyances. La Vérité n’existe pas !
Religion cachée et auto proclamée. L’on se tue chaque jour A cause de toi ! Honte à la vérité.
L’écriture c’est du gâchis. L’ancre, séchée par l’ordre. Les bateaux n’écrivent pas eux, Mais ils sont tachés d’encre, Attachés par ou pour L’ordonnancement. Alors ? Ah l’ordre
« Murmure ce que tu ne peux crier, Et prie pour que l’écho Fasse à jamais Résonner le mouvement de tes lèvres ».
Une mauvaise question Vaut bien mieux Qu’une bonne réponse.
Sèmes, sèmes des Questions Douloureuses pour qui doit y Répondre. Gronde. Tu s’aimeras demain. L’amour est mort…
Tu ne t’aimeras donc jamais ? Sentimental et téméraire ?
Nullement beau, inutile sur ce Rebord de falaise. Fallait ! Il fallait ! Conditionné par ce conditionnel.
Mal à l’aise ? Malaise ? Mal assis en Malaisie ? Mal au dos car trop de Dossiers. Chacun porte sa poubelle. Chapeau bas Monsieur.
Descartes pliées à l’envie. Car tu envies l’envie. Mais tu m’as volé Ma vie ! Non raisonnable. Irréfléchie. Sois sage et tais-toi ! Disent les enfants aux adultes.
Par-delà le bien il y a Le mal. Car tu n’es que malheureusement D’accord. Sûr de toi. Sur…Ment ! Sur cette fragile partition Qu’est la vie.
waouh Pr B., je suis hautement flattée d'accueillir ce poème de toi, que je trouve pas mal du tout !
tu vas voir que je serai la première à te publier !! (et avec les plus grands, puisque c'est là ta place !!)
Non franchement, c'est vachement bien !
******************************************* Blabla sur le second commentaire : *******************************************
AHAHAHAHAH!!! (et dire que je me suis demandée pendant 5 min qui était cet "anonyme" !!!) mais Rimbaud était plus jeune (sans offense, hein!) --> "pas sérieux quand on a 17 ans", mais peut être pas plus à 28 ans ???
3 commentaires:
Pr,
Je vais me lâcher un peu sur ton blog (t'inquietes, rien de bien ouf) et je te mets ci dessous un poème de...de...
bah de moi en fait, tout simplement. Oui, je sais, je me lâche un peu, mais, why not ? and who cares ? C'est forcément un peu perso. et je pense que tu comprendras pas mal de truc (si tenté soit que je ne m'abuse à considérer que vous me connaissez plutôt pas mal !). Bref, j'arrête le prologue, tu me diras ce que tu en penses !
Et maintenant ?
"L’hier de demain est
Passé.
Trop tard…
Passé.
Comme à chaque fois.
Trompe la mort et tais-toi !
Balaie tes chemins,
Balaie ceux des autres : tu n’as que cela
À faire.
Peu d’affaires, un voyage léger.
Car il voit l’âge s’avancer,
Et le vent gonfle les voiles…
Voilées, irrémédiablement,.
Violer comme un oiseau…
Voler comme…
Comme tout le Monde !
Aile n’a donc pas voulu venir ?
Finalement.
Conte classique, compte rond
En définitive.
Toutes ces « elles » et tu ne voles toujours pas ?
Mais ne planerais-tu pas déjà ?
Ne vois-tu pas la terre à tes pieds,
Qui rougit de plaisir.
La terre est rouge comme un
Citron.
Et que faire une fois que l’on a tout
Visité, arpenté, souillé ( ?)
Sois assez sage
Pour ne pas croire que
Tu sais ce que tu ne sais pas.
Mais la philosophie ne s’enseigne pas.
Et qui voudrait la prendre ?
L’apprendre ?
Impossible !
Elle n’est pas à vendre.
À jeudi donc.
À ce futur Mois ou tu seras…
Avec moi ?
Aurons-nous le même toit ?
Assez !
À Séoul par exemple ?
L’Asie dis-tu ?
L’asile te tue.
Sans l’Afrique : Noces d’argent.
Notes d’or saupoudrées sur
Toutes les matinées.
Pire ?
L’Empire du Mali,
Les plaines de Mongolie.
Tout n’a qu’une terre.
Tu n’as qu’une lune…
Enterres-toi donc là, près de ce
Faux feux
Filet,
Fait d’ortie.
Eussiez-vous souhaité
Que je me laissasse faire ?
L’Homme est née libre
Et partout il est en Enfer !
Une espèce d’espèce rare :
Sale homo Farber !
Tu n’es qu’une invention
Récente.
Qu’homonyme.
Trop simple. Comme à chaque fois…
Parce ce que c’est toi.
Parce que l’on aura toujours qu’un seul
Toit.
La voilà !
La voie lactée pardi !
Incontinentes planètes,
Vous tuerez tous ceux qui
Oseront vous
Approcher…
« Baises la main que tu ne peux mordre,
Et prie pour qu’elle soit brisée ».
Où dit-on cela ?
Qu’importe les frontières,
Effronté !
Il y en aura bien assez
Pour tout le monde !
T’es errant ?
Tellurique : planète lunatique !
Enfin l’on retombe sur ses « pieds »,
Sans savoir cependant
Ce que l’on a fait des racines.
Toutefois, le sol a ses
Raisons,
Que seule la raison
Ignore.
Implore au lieu de…
Au lieu d’utopie, l’uchronie.
Bien plus poétique,
Et toc !
Et maintenant ?
Rien, le vide du néant.
Ce vide à moitié plein
Que tu…Que tu… Que tu
Tiens dans ta main ?
Berce-toi de ceci
Ou de cela.
Il vaut mieux tout gâcher
Que ne rien faire du Tout !
La vérité, c’est du gâchis.
Elle n’existe que pour ceux qui
Maîtrisent
Le mensonge.
Celui qui ment
Vie !
Jalouse vérité que chacun croit
Détenir.
Retenu comme détenu.
Tu n’es qu’une croyance,
Tout n’est que croyances.
La Vérité n’existe pas !
Religion cachée et auto proclamée.
L’on se tue chaque jour
A cause de toi !
Honte à la vérité.
L’écriture c’est du gâchis.
L’ancre, séchée par l’ordre.
Les bateaux n’écrivent pas eux,
Mais ils sont tachés d’encre,
Attachés par ou pour
L’ordonnancement.
Alors ?
Ah l’ordre
« Murmure ce que tu ne peux crier,
Et prie pour que l’écho
Fasse à jamais
Résonner le mouvement de tes lèvres ».
Une mauvaise question
Vaut bien mieux
Qu’une bonne réponse.
Sèmes, sèmes des
Questions
Douloureuses pour qui doit y
Répondre.
Gronde.
Tu s’aimeras demain.
L’amour est mort…
Tu ne t’aimeras donc jamais ?
Sentimental et téméraire ?
Nullement beau, inutile sur ce
Rebord de falaise.
Fallait ! Il fallait !
Conditionné par ce conditionnel.
Mal à l’aise ?
Malaise ?
Mal assis en Malaisie ?
Mal au dos car trop de
Dossiers.
Chacun porte sa poubelle.
Chapeau bas
Monsieur.
Descartes pliées à l’envie.
Car tu envies l’envie.
Mais tu m’as volé
Ma vie !
Non raisonnable.
Irréfléchie.
Sois sage et tais-toi !
Disent les enfants aux adultes.
Par-delà le bien il y a
Le mal.
Car tu n’es que malheureusement
D’accord.
Sûr de toi.
Sur…Ment !
Sur cette fragile partition
Qu’est la vie.
Et maintenant ?"
Houaaaaa
Ca déchire ce poème qui c'est qui a écris ça : c'est juste dingue !!! Le gars doit être un futur Rimbaud !!!
waouh Pr B., je suis hautement flattée d'accueillir ce poème de toi, que je trouve pas mal du tout !
tu vas voir que je serai la première à te publier !! (et avec les plus grands, puisque c'est là ta place !!)
Non franchement, c'est vachement bien !
*******************************************
Blabla sur le second commentaire :
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AHAHAHAHAH!!! (et dire que je me suis demandée pendant 5 min qui était cet "anonyme" !!!)
mais Rimbaud était plus jeune (sans offense, hein!) --> "pas sérieux quand on a 17 ans", mais peut être pas plus à 28 ans ???
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